Somewhere on an island...
--> David Gilmour is back...
Longtemps, trop longtemps, beaucoup trop longtemps qu'il n'avait rien entendu d'ausi calme, appaisant, loin de tout tintamarre, de toute rythmique bourichonne et de timbres aggressifs. Un de ces moments, lors du coucher du soleil. Au loin, quelques oiseaux s'envolent dans une nouvelle course silencieuse. Un vent léger viens lui caresser la crinière et l'océan s'étend a perte de vue. Pas d'âme qui vive, autre que celle des êtres purs, dénués de toute perfidie, de toute envie.
Cet endroit c'est le sien, celui qui lui a manqué depuis trop longtemps, celui où il aime a venir voir le néant, le silence, l'impossible inexistance bien plus réelle pourtant que tout le reste. A ses pattes, il sent le rocher, encore chaud d'une belle journée ensoleillée. Et, alors que le silence se fait, une mélodie viens emplir ses tympans. Tranquille, belle, au son un peu etouffé, chaud, enivrant de par son calme olympien. De temps à autre le rythme du silence s'emballe. Peu importe, s'allonger, se détendre, fermer ses yeux et se laisser emporter par ce nouvel opus. Ne penser à rien, laisser le sommeil tranquillement gagner le cerveau et oublier, tout.
Le moment idéal est venu. Celui où le silence se fait musique, où la musique nait en silence, ce moment ou on ne sent plus rien, juste une simple perception de ce qui semble nous entourer, de ce qui ne nous entoure plus. L'oubli et l'inexistance se réveillent enfin et prennent place au millieu de rares images nées de dame détente, de dame musique. Rares images d'un nirvana qui reviendra de temps à autre. Et le son de la guitare viens l'envoler enfin, le délivrer de toute normalité, de toutes contraintes.
L'ombre n'est plus a présent. Le vent s'est appaisé et sur ce rocher dors un prince. Un futur Roi. Il n'en a cure de tout ceci. Quand ces jours viendrons il saura encore refaire ce voyage, pour reprendre pied, pour retrouver ses racines, pour ne pas se laisser bouffer par les pseudos défaites ou les grandes victoires. Pour exister tout simplement et se retrouver au millieu de tous ces mensonges brandis comme des vérités indéstructibles. Les contradictions sont peut-être, au final, les seules vérités que nous devrions retenir. Dépasser le passé et les cadres et se réinventer en se basant sur un passé solide. Après tout pourquoi pas. Et le plaisir de retrouver l'autre. Envers et contre tout, contre tous.
Le matin se lève enfin, un oisillon viens lui chuchoter les dernières notes de ce voyage. Les yeux lentement s'ouvrent sur cet océan. Tant interne qu'externe. Peu importe. Une patte, puis deux. Se lever enfin et regarder son avenir. Partir enfin, calmement, voir ce que deviens le mensonge et le combattre, tout doucement. Comme ce voyage, calmement mais surement. Et rien ne pourra alors venir le troubler dans sa quete de vérité, il aura les cléfs du futur, mais seul lui le saura. Seulement lui? Non, après tout. Peut être d'autres, et surement..., auront suivi ce nouveau voyage, là quelque part, a ses cotés sans le savoir.
Et le rocher se vide enfin de cette aura, de cette nuit plus blanche que toute neige. Plus brillante que tout soleil. Et cette ile existe...juste là, dans les coeurs. Chercher encore et toujours pour ne pas regretter un jour d'etre resté un adulte et être fier d'avoir su retrouver l'âme de l'enfant qui dors en chacun de nous...